Les questions s'entrechoquent,
Les réponses restent muettes.
Mon esprit n'est qu'une loque
Et mes rêves aux oubliettes

Je me noie en eaux troubles
Là où mon côté sombre
Me défiant d'absoudre
Chaque coin de pénombre

Et pour qui, pour quoi je me bat
Que m'apportera ce combat
Y aura-t-il une autre vie
Après celle que je subis?

Mais pourquoi la passion
M'embrase-t-elle ainsi?
Réfrénant la raison,
Attisant la folie...

Puis telle une aliénée
Je retrouve l'aurore
La nuit m'a enfin quittée
Et libérée de son sort

Je l'oublie et la renie
Mais sans elle je suis perdue
Je la hais tant je l'envie
Et sans elle je ne vis plus.

Telle une étoile filante déchirant l'obscurité,
Tu as illuminé une partie de mon coeur;
Sans cesser de m'aimer tu m'as laissé cette lueur
Que rien ne pourra jamais m'enlever


De ton regard doux comme du miel doré,
J'ai appris, à l'ombre et la magie d'un soir,
Sans aucun regret, demeurant avec l'espoir,
Ce que l'amour pouvait m'apporter.


Il te suffira de fermer tes yeux mouillés
Pour recevoir les pensées que je t'envoie;
Je sentirai lorsque ton coeur pleurera,
Alors mes larmes se mettront à couler.


Notre univers, écrasé par la vile réalité,
Restera à jamais le jouet d'une illusion,
Que nos coeurs, enivrés par la passion,
Ne pourront cesser de faire exister.


Aussi vrai que l'ombre existe par la lumière
Tu demeures en moi quand je pense à l'amour,
Même si mon coeur m'entraîne vers d'autres jours
Tu resteras l'inoubliable et incandescente fièvre


Et si un jour la tragédie de cet amour
Nous laisse un goût amer et intense,
Insupportable pour continuer l'existence,
La providence nous réunira pour toujours.

De tous mes souvenirs tu es le plus beau,
Et de tous mes feux tu restes le plus chaud;
Et même si je partais au loin là-bas,
Mon coeur serait toujours près de toi.


Auprès de ton âme, je demeure
Avec les larmes au fond du coeur.
Si tu t'en vas, je suis perdue
Si tu te bats, je suis vaincue


Quelle est cette force que tu m'amènes
Du fond de tes entrailles, qui m'assène,
Qui me procure tant de joie, que j'en meurs
Et qui m'entraîne vers un océan de pleurs?


Je ne peux contrer le destin
Qui se dessine sur mes mains,
Qui m'assassine chaque jour,
Me donnant trop d'amour


Tant d'amour pour toi que j'en étouffe
Tant de joie en moi que j'en souffre.
Alors me voilà sortie de là plus forte
Sachant pourtant que je suis déjà morte.


Rien ne pourra m'éloigner de ce coeur
Qui, un jour m'a déclaré la torpeur
Dans laquelle je l'avais plongé
Et où je me réjouis de nager.

Mon coeur te dit "je t'aime"
Mais ma voix ne suit pas,
Ne peut le dire quand même
Malgré ces faux pas


Malgré les douleurs et toutes ces choses
Qui provoquent en moi la peur,
De pouvoir faire le bon choix si j'ose
Et suivre le chemin du bonheur.


Je pressens la fatalité agir encore,
Blesser impitoyablement mon âme,
Ne cesser qu'après chaque aurore
Puis reprendre son élan infâme

Je te supplie d'entendre cette joie
Etouffée en moi, se cacher sans pitié,
Alors que je lui crie "viens à moi!"
Elle continue son jeu d'enfant gâté

Pardonner quand il ne nous reste plus rien,
Plus rien d'autre que la force d'aimer,
Malgré les souffrances, malgré les liens,
Qui forcent nos coeurs à sans cesse se croiser.

Malgré tout mon coeur t'a choisi
Pour que tu fasses partie de ma vie
Alors que tu crois qu'il n'a rien pour toi
Ton absence est un effroi

Tout ce que je fais, tout ce que je dis
Tout ce qui, sans cesse, nous réunit,
Cette force en nous, qu'on ne peut ignorer,
Cet aimant qui nous rapproche sans arrêt.

Je vois ton regard dans d'autres yeux,
Je crois entendre résonner tes aveux,
De ta voix, si douce, sentir ta présence
Et ton amour me libérer de toute souffrance.

Tu réchauffes ma vie et mon corps qui trépasse,
Glacé par l'indécision et le temps qui passe;
Tu m'amènes cette chaleur, par ces doux moments,
Gravés à jamais dans mon âme et mon inconscient.

La plus belle preuve d'amour
C'est d'être présent chaque jour
Et d'apporter au quotidien
Tout notre soutien

Le trésor est dans nos coeurs
la richesse dans nos mains
quand de tes caresses la chaleur
éclaire mes lendemains


Nul besoin de diamant et de bijoux
pour vivre, ton amour me suffit
tes baisers ornent mon cou
dont la flamme éclaire ma vie

Sans eux je ne serais rien
pas même une infime poussière
de leur amour, ils ont créé ces liens
que l'on appelle une mère et un père


tour à tour, l'un comme l'autre,
vous avez tout donné pour moi
un peu de l'un, un peu de l'autre,
à jamais je porterai en moi...

ces quelques vers je vous dédie
car vous êtes toute ma vie
je ne vous dirai jamais assez merci
merci pour tout ce que je suis

MON PERE

Tout s'oublie, même l'amour qui s'est enfuit
Pour laisser place à l'incompréhension,
Des sentiments des gestes et des émotions
Sans lesquels la tendresse ne peut être que dépit.

Bien sûr que tout se donne, sans cette gêne qui nous aborde;
Mais comment rester et oublier ce qui a tant fait pleurer;
Ces larmes qui ont coulé si longtemps des deux côtés,
Aussi fort que le sang qui unit deux êtres malgré leur discorde.

Sans avoir à choisir entre le bien et le mal,
J'aimerais retracer ce destin qu'a oublié l'harmonie,
Dont les pas tracés n'ont été qu'une ironie
Laissant derrière eux un goût de bonheur si pâle.

La distance et l'angoisse n'ont fait qu'agrandir,
Et creuser de plus belle ce fossé qui nous sépare,
Laissant les heures nous éloigner par ces départs,
Que les caprices de la vie, à chacun de nous, a fait subir.

Malgré tout ce mal qui a laissé place aux remords,
Je ne puis ranger sereinement dans ma mémoire
Ces quelques instants gâchés par mes propres déboires,
Sans laisser couler ces larmes amères sur notre sort.

Maman je ne t'ai jamais dit,
Sans doute pour ça que j'écris
A quel point je tiens a toi
Combien je suis perdue sans toi

Je sais que tu es là , que tu me soutiens
Je sais tout ça mais je ne dis rien
Là ce soir je réalise combien je t'aime
Alors qu'une larme coule sur mon poème

Toi qui a tant souffert dans ta vie
En silence, chaque jour meurtrie
Toujours seule face à ces gens
Qui ne t'apportaient que tourments

Tu n'avais pas, comme j'ai la tienne
Une épaule pour déverser ta peine
C'est pour ça Maman
Pour tout ça que je t'aime tant