L'automne , la saison de mon coeur

Celle qui m'a accueillie lorsque je suis née  

Tout en elle me rappelle la douceur  

Me rendant un si heureux nouveau-né  

Comme les feuilles des arbres morts

Rouges et légères qui virevoltent, 

Les larmes sur mes joues encore,

Tracent leur chemin de révolte

Pourquoi la vie devient-elle si triste

A mesure que l'on grandit?

Pourquoi faut- il rentrer en piste

Alors qu'on n’en a pas envie…

Comme j'aimerais revenir en arrière

Et pouvoir changer le passé

Toutes ces erreurs que j'ai pu faire

Et le mal que j'ai pu causer

Savoir profiter de ces doux moments,

de l'enfance où on se languit de grandir, 

se dire qu'il faut laisser le temps au temps,

Sans toujours vouloir presser l'avenir

Tout gommer comme un dessin

Où l'on se serait trompé

Changer le mal en bien,

Et pouvoir tout pardonner...

Accompagnée par toi ma vie brûle de joie,
Mon coeur, sans cesse chaque jour est en émoi;
Un quotidien sorti droit d'un conte de fée,
Que la chaude flamme de l'amour fait durer


Par une nuit fraîche et douce de fin d'hiver,
Un goût de printemps se savoura sur nos lèvres,
Un hasardeux regard, deux bouches qui s'enflamment
Et des mots doux susurrés dans le creux de l'âme..


De cet amour est né un petit chérubin,
Plein de charme et façonné de nos 4 mains
Telle une chanson composée avec le coeur,
Dont on fredonne le refrain plein de bonheur

Le reflet de mon âme noire
Se dérobe sous mes pas
Je voudrais tant savoir
Pourquoi elle est en moi...

Tapie dans l'ombre, elle épie,
Elle attend patiemment l'heure
Quand, dans un instant de répit
Elle pourra briser mon coeur

Une petite place en enfer
Elle fera gentiment pour moi
Se réjouissant de pouvoir faire
Tout ce dont elle voudra de moi

La peine sera ma fidèle compagne,
Calée dans un coin de mon ombre,
Au bonheur je préfèrerai le bagne,
Quand pour moi le soleil sera sombre

L'automne , la saison de mon coeur
Celle qui m'a accueilli lorsque je suis née
Tout en elle me rappelle la douceur
Me rendant un si heureux nouveau-né

Comme les feuilles des arbres morts
Rouges et légères qui virevoltent,
Les larmes sur mes joues encore,
Tracent leur chemin de révolte

Pourquoi la vie devient-elle si triste
A mesure que l'on grandit?
Pourquoi faut-il rentrer en piste
Alors qu'on n'en a pas envie..

Comme j'aimerais revenir en arrière
Et pouvoir changer le passé
Toutes ces erreurs que j'ai pu faire
Et le mal que j'ai pu causer

Profiter de ces doux moments
Où on se languit de grandir,
Laisser le temps au temps
Sans toujours presser l'avenir


Tout gommer comme un dessin
Où l'on se serait trompé
Changer le mal en bien,
Et tout pardonner...

Magie d'un instant
aussitôt envolé
à peine le temps
de le voir se poser
que déjà il s'éloigne
défilant les secondes
quand à peine il empoigne
il quitte déjà la ronde

J'ai rêvé cette nuit
vivre une autre vie
j'ai pu une seconde
être d'un autre monde

je me suis levée, livide,
l'âme et le coeur vide
comme si tout cela
était encore en moi

rêve et imaginaire
merci d'être sur terre
et de faire exister
ce que nous ne vivrons jamais...

J'entend dans mon coeur résonner
ce que la musique interprète
de cette mélodie je me sens pénétrée
et toute entière elle entre en mon être

croches guillerettes, ténébreux soupirs
une ode de sentiments se prolonge,
d'amour et de douceur elle s'inspire
et nous laisse un goût de songe

Dans la nuit noire il m'est apparu
tel un éclair déchirant l'obscurité
Un loup , loin d'être repu
qui tentait de m'effrayer...

je lui dis à quoi te sert de faire peur,
je ne te veux aucun mal tu sais...
rien ne pourra empêcher mon coeur
de vouloir te connaitre et t'apprivoiser

le loup me répondit alors
je n'ai aucun autre moyen
pour éviter la si cruelle mort
que veulent m'infliger les humains...

je le retrouve dans mes rêves
et il m'aide à affronter mes peurs
me laissant après chaque trêve,
pleine d'espoir et de bonheur...

Je ris mais au fond de moi je pleure
Je vis mais à l'intérieur je meurs
Un mal qui m'empoigne toute entière
Qui, chaque jour un peu plus, m'enterre

Un ombrage à ma vie remplie d'amour
Oh! comme pourtant je le savoure;...
Mais cet orage en moi cogne encore
Il gronde "je ne m'en irai qu'aux aurores"

Alors il m'incendie de vilenies
me résonne de tristes parodies
J'entend "tu ne mérites pas la joie
et bientôt ton bonheur t'échappera..."