Mon coeur te dit "je t'aime"
Mais ma voix ne suit pas,
Ne peut le dire quand même
Malgré ces faux pas
Malgré les douleurs et toutes ces choses
Qui provoquent en moi la peur,
De pouvoir faire le bon choix si j'ose
Et suivre le chemin du bonheur.
Je pressens la fatalité agir encore,
Blesser impitoyablement mon âme,
Ne cesser qu'après chaque aurore
Puis reprendre son élan infâme
Je te supplie d'entendre cette joie
Etouffée en moi, se cacher sans pitié,
Alors que je lui crie "viens à moi!"
Elle continue son jeu d'enfant gâté
Pardonner quand il ne nous reste plus rien,
Plus rien d'autre que la force d'aimer,
Malgré les souffrances, malgré les liens,
Qui forcent nos coeurs à sans cesse se croiser.